URBEX, de l’Anglais « Urban Exploration ».
A savoir l’exploration à travers des friches industrielles, vieilles demeures, manoirs, écoles ou autres endroits abandonnés par l’homme mais où les traces de son passage subsistent encore.
Voilà en quelques mots la définition de l’Urbex.
Mais au-delà de simples mots, ce mode d’exploration devient des années plus qu’un simple phénomène de mode et touche de plus en plus de personnes.
Depuis pas mal d’années j’ai rejoint le rang de ces drôles « d’explorateurs modernes » ou d’archéologues contemporains.
Je ne sais pas vraiment ce qui m’attire vers ces vestiges d’anciennes usines, écoles, industries ou institutions désertées par l’homme.
Suis-je guidé, par la recherche du souvenir ? les traces du passé de l’homme, de son vécu, de sa présence ?
Est-ce le côté architectural qui guide mes pas et mon regard vers ces vestiges, où la plupart du temps ne sont présents pour certains que rouille, béton, graffitis et autres outils cassés et dévorés par le temps ?
Aujourd’hui, je suis incapable de répondre…
Ce dont je suis certaine c’est que cette démarche d’aller fouiller, explorer et photographier ces lieux est devenue pour moi une sorte de drogue, une véritable passion.
Les clichés que vous découvrez ne sont qu’une infime partie de mes explorations qui me conduisent à sillonner les routes de ma région ainsi que d’autres coins de la France. Mes explos me poussent parfois très loin au-delà de nos frontières. Le spot que j’ai eu la chance de découvrir en Namibie, est l’ancienne ville minière de KOLMANSKOP, bâtie par des chercheurs de diamants Allemands, dans la Province de Lüderitz ; cette ville est dévorée par le désert depuis la fin des années 5O !
L’Urbex, ne s’arrêtera jamais… pour moi…
Il y aura toujours une maison, usine, clinique ou autre bâtiment abandonné et qui demeurera pour moi fabuleux terrain de jeu photographique.
Il ne me reste plus qu’à vous souhaiter à présent une bonne découverte de ce qui fait partie de mon existence, de mon monde secret, de mon univers « Urbex »…
